L'église Saint-Jacques est l'ancienne église de l'abbaye Saint-Remy fondée en 999 par Folmar, comte de Lunéville.
Le bâtiment a été réédifié dans le style baroque à partir de 1730. François III a posé la première pierre le 19 juillet 1730. Stanislas
Leszczynski duc de Lorraine en 1737, intervient dans le chantier de
l'église. la construction des tours, de l'orgue et des ornemens sont
confiés à l'architecte Emmanuel Héré.
L'église est consacrée
le 20 octobre 1745 par l'évêque de Toul , Scipion-Jérôme Bégon en
présence de Stanislas Leszczynski . La construction n'est pas encore
achevée, le groupe de l'horloge au-dessus du fronton est érigé au frais
des habitants en 1749 sculpté par Joseph Béchamp. Emmanuel Héré fait
réaliser les deux tours de 52 mètres, surmontées des statues de saint
Michel terrassant le Dragon et de saint Jean Népomucène dues au
sculpteur Barthélemy Guibal, ainsi que la tribune et le buffet d'orgue
qui est réalisé entre 1749 et 1752.
Façade
Intérieur
maître-autel et les boiseries
Statue de saint Joseph par Seyer
«Le Christ et sa mère, Piéta» XVe siècle
l'orgue de tribune
Orgue
et buffet ont été exécutés entre 1749 et 1751. Le buffet a été imaginé
par Emmanuel Héré. La dissimulation de l'orgue derrière un décor de
théâtre est unique en Europe. L'instrument en lui-même a été installé
par le facteur d'orgue Nicolas Dupont. La fresque en trompe-l'œil,
œuvre d'André Joly, représente les portes du paradis. L'orgue possède
3880 tuyaux. Remanié en 1823, il a été transformé en orgue romantique
en 1852.
Les armoiries de Stanislas Leszczynski au centre du buffet d'orgue et les anges musiciens
monuments funéraires
dalle funéraire de Madame du Châtelet
Gabrielle
Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet née à Paris le 17
décembre 1706 et morte à Lunéville le 10 septembre 1749,
mathématicienne, femme de lettres et physicienne française. Elle est
renommée pour la traduction en français des Principia Mathematica de
Newton, elle fut aussi l'amante de Voltaire.
Le
23 février 1766 Stanislas meurt au château de Lunéville. Le lendemain,
les médecins Perret et Rönnow pratiquent l’autopsie et l’embaumement du
corps du défunt. Les entrailles de Stanislas sontremises au père Leroy,
curé de l’église Saint-Jacques, enfermées dans un coffret en plomb,
elles sont placées dans l'église.
