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Paris
Église Saint-Paul-Saint-Louis

• l'édifice

La première pierre de l'église est posée par le Cardinal de Richelieu en 1627 pour la Maison Professe que les Jésuites occupent à proximité. Son premier nom est l'église Saint-Louis de la maison professe des Jésuites ou Saint-Louis des Jésuites
 
Louis Bourdaloue y prêche de nombreuses homélies et prononce l'Oraison funèbre du Grand Condé en 1687, l'église était devenue la nécropole des coeurs des princes de Condé, Madame de Sévigné y sera baptisée. 

Bossuet y prononce des oraisons, François d'Aix de La Chaise dit Père La Chaise jésuite et confesseur de Louis XIV laissera son nom au célèbre cimetière. Les coeurs de Louis XIII et de Louis XIV y seront déposés.

Lorsque les jésuites sont expulsés de France en 1762, l'église est confiée aux chanoines du couvent du Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers.

Lors de la Révolution le culte de la Raison y est instauré puis le bâtiment devient un dépôt de livre.

Le culte catholique est rétabli en 1802. L'église est appelée église Saint-Paul-Saint-Louis en souvenir de l'église Saint-Paul-des-Champs, détruite entretemps.

Le 15 février 1843 Léopoldine Hugo épouse Charles Vacquerie, à cette occasion, son père Victor Hugo offre deux bénitiers.

• Façade

les blasons des rois de France sont bien visible au dessus de la statue de Saint-Louis

• Sous le Second Empire, la façade a été restaurée par Victor Baltar dans le style baroque flamand et de nouveau d'août 2011 à octobre 2012.

Horloge de l'église, elle provient de l'ancienne église Saint-Paul toute proche	statue de Saint-Louis

• Coupole

Le dôme de Saint-Paul-Saint-Louis culmine à 55 mètres, il est l'un des premier de la capitale avant celui du Val-de-Grâce.
dans le tambour quatre rois des dynasties sont représentés en grisaille

• Intérieur

• Mobiliers

«La Vierge de douleur» de Germain Pilon
la statue se trouvait dans la chapelle ronde sépultures des Valois à Saint-Denis

Statue «La Religion instruisant un jeune américain» de Nicolas-Sébastien Adam (1745)	«L'ange de la Religion fouettant l'idôlatrie» de Jean-Joseph Vinache (1745)

«Le Christ au jardin des Oliviers» d'Eugène Delacroix

• Monuments funéraires et plaque

• Mausolée de cœur du roi Louis XIII
  
  commandé par sa veuve Anne d'Autriche, Sarazin sculpta le monument, dont l'aspect est restitué par un dessin de la collection Gaignières. Dans une arcade, étaient appliquées des plaques de marbre blanc, encadrées de marbre de couleur, figurant, au centre, des angelots en pleurs soutenant des inscriptions, des médaillons ovales représentant les vertus . A la clef de l'arc, deux anges d'argent doré tenant un vase qui contenait le coeur du roi. Les anges ont été envoyés à la fonte par Napoléon I en 1806. Seuls subsistent les reliefs de marbre blanc actuellement au musée du Louvre. Le coeur du roi a été retrouvé et se trouve dans la basilique de Saint-Denis
  

	plaque rappelant le monument du souverain

• Mausolée de cœur du roi Louis XIV 

	plaque rappelant le monument du souverain

• Mausolée des coeurs des princes de Condé

Sauvé de la fonte en 1791 par Alexandre Lenoir, fondateur du musée des Monuments Français, le monument fut rendu aux Condé en 1816 et installé par le duc d’Aumale dans la chapelle du château de Chantilly.
Au centre, l’urne qui contient les coeurs des princes de Condé aux nombre de 10, elle sera transférée en 1791 dans l'église Notre-Dame-de-L'Assomption à Chantilly, les coeurs seront sauvés en 1793 et cachés jusqu'en 1814 après plusieurs emplacement ils sont remis dans une 'urne est placée en 1883 dans la chapelle du Chantilly.

Le coeur du duc de Maine lui aussi sera transféré 1791 mais dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux mais disparaitra avec les profanations en 1793.

• curiositée

graffiti de la révolution sur un pilier "REPUBLIQUE FRANCAISE OU LA MORT" date de la Commune de Paris